Actualité Science et Technologie du 02 février 2021

Comme chaque jour, nous faisons un tour d’horizon de l’actu science et technologie. Vous pouvez retrouver la chronique en version audio en fin d’article.

Emmaüs innove dans la vente en ligne solidaire

Le seconde main se renouvelle. Dérivée du concept de Vinted et de Leboncoin, la plateforme Trëmma propose aux particuliers de vendre leurs vieux vêtements et objets en ligne. A une différence près : l’argent des ventes est reversé à un projet solidaire choisi par le vendeur.

La plateforme, lancée en début de semaine par Emmaüs, innove dans le e-commerce solidaire. Elle est rattachée à la marketplace Label Emmaüs, sur laquelle les annonces postées par les particuliers sont mises en vente. Avant d’être publiées, les annonces déposées sur Trëmma sont étudiées par des modérateurs, qui les vérifient et les complètent si nécessaire.

Une fois l’objet acheté, le vendeur n’a plus qu’à imprimer son bordereau d’expédition depuis son espace donateur et déposer son colis au bureau de poste ou dans le point relais le plus proche. Si l’acheteur est à proximité, il peut également convenir d’un rendez-vous via la messagerie sécurisée pour remettre l’objet en main propre à l’acheteur, précise l’association.

Le vendeur peut demander un reçu fiscal portant sur 60 % du montant de la vente. La plateforme prend, quant à elle, une commission de 3 % sur chaque vente – une commission bien moindre que sur d’autres sites, relève l’association.

La coopérative Label Emmaüs est le « contre-modèle » d’un site de e-commerce classique, selon l’association. Elle a créé l’an passé son fonds de dotation Label Transition, qui rassemble dans sa gouvernance Label Emmaüs, Emmaüs France et Prestashop, et soutient des projets solidaires, portant notamment sur les thèmes de l’insertion professionnelle, la formation et l’acquisition de compétences dans le domaine du numérique pour les personnes en situation d’exclusion.

L’objectif est de collecter 100 000 euros en 2021 grâce aux objets donnés par les particuliers sur la plateforme, et de financer huit projets. Parmi les premiers projets sélectionnés pour le lancement de la plateforme, on trouve un projet de formation au numérique porté par la première ferme de réinsertion accueillant exclusivement des femmes en placement extérieur de prison, un projet de sensibilisation au numérique vert monté par une ressourcerie auvergnate, et des projets de construction de salle informatique et d’embauche de formateurs au numérique pour une communauté Emmaüs et une association d’hébergement d’urgence qui accueille 3 100 personnes par an.

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